La France et le procès de Nuremberg : inventer le droit international

Antonin Tisseron, enseignant chercheur associé à l’Institut Thomas More nous offre une vision inédite d’une période mouvementée de l’Histoire avec La France et le procès de Nuremberg. Inventer le droit international, récemment paru aux éditions Les Prairies ordinaires, collection « L’Histoire rejouée ».

Issu de sa thèse, cet ouvrage ouvre une perspective française de l’évènement instigateur de la justice internationale qu’est le procès de Nuremberg.

Grâce à des archives jusque-là non étudiées, l’auteur nous montre une France qui, bien qu’ayant échoué alors à organiser un certain nombre de procès internationaux, a joué un rôle déterminant à Nuremberg. La France eut en effet sa part dans la déclaration de St-James de 1942 même si la punition n’était pas une priorité pour les juristes Cassin et Gros. Ce sont néanmoins ces deux protagonistes qui attirèrent l’attention sur la responsabilité des groupes de terreur tels que les SS.

Grâce à ses recherches, Antonin Tisseron découvre un pan du fonctionnement de la délégation française à Nuremberg, du choix des acteurs à la publication des actes du procès en passant par les débats autour de la notion nouvelle de « crime contre l’humanité », dans une ambiance désordonnée en manque de véritable meneur.

Une recension plus approfondie de l’ouvrage paraîtra ultérieurement sur le site de l’IHEJ.

Télécharger la préface d’Annette Wieviorkia