« Comment, demain, faire revivre la Syrie ? »

Pour que revive la Syrie : l’incontournable recours à la justice transitionnelle.

Joël Hubrecht, Institut des hautes études sur la justice[1] 18 mars 2017, à l’Institut du Monde Arabe

Souvent réduites aux commissions vérités et aux tribunaux internationalisés dont ils sont la forme la plus connue, la Justice transitionnelle se définit plus largement comme l’ensemble des mécanismes dont un pays se dote pour faire face à ses crimes de masse passés[2]. Elle repose sur quatre piliers : le droit à la vérité, à la justice, aux réparations et à la non-répétition. La dénomination de cette forme de justice particulière[3]contient en elle deux promesses qui reflètent parfaitement ce que les révolutionnaires syriens poursuivent depuis plus de six ans : une promesse de justice et une promesse de transition.

Aujourd’hui, ces deux objectifs semblent hors de portée tant le rapport de force, grâce à l’intervention irano-russe et uniquement grâce à elle, pèse en faveur de la sauvegarde du régime au détriment des forces d’opposition.  Et pourtant…, même si les négociations en cours poussent en un sens contraire, ces deux espérances ne pourront pas être purement et simplement annihilées.

Lire l’intervention en entier sur le site de l’Association Revivre
Ou écouter la version audio sur le site de L’Institut du Monde Arabe