Magistrat, docteur en droit, Antoine Garapon a été juge des enfants pendant de nombreuses années avant de rejoindre l’IHEJ comme secrétaire général en 1991. Il a publié de nombreux ouvrages dont Bien juger. Essai sur le rituel judiciaire (Odile Jacob, 1997), Des crimes qu’on ne peut ni punir, ni pardonner (Odile Jacob, 2002), Juger en Amérique et en France. Culture juridique française et common law (avec Ioannis Papadopoulos, Odile Jacob, 2003), Les juges dans la mondialisation (avec Julie Allard, Seuil, 2005), Les nouvelles sorcières de Salem. Leçons d’Outreau, (avec Denis Salas, Seuil, 2006), Peut-on réparer l’histoire ? Colonisation, esclavage, Shoah, (Odile Jacob, 2008), La Raison du moindre État. Le néolibéralisme et la justice (Odile Jacob, 2010). Il dirige la collection Le Bien commun aux Editions Michalon et anime l’émission « Le bien commun » sur France-Culture. Il est également membre du comité de rédaction de la revue Esprit.
Avocat et universitaire de formation, Harold Epineuse a rejoint l’IHEJ en 1999 comme chargé de mission pour travailler sur les questions d’éthique judiciaire, de formation des juges et d’administration de la justice. Il a développé une activité de consultant sur les réformes de la justice pour le compte d’organisations internationales, de cabinets privés et d’institutions judiciaires, en France et à l’étranger. Ses travaux les plus récents portent sur le développement d’outils d’analyse stratégique des politiques de justice pour les gouvernements, institutions et partenaires du champ judiciaire, l’impact des technologies numériques sur l’organisation de la justice et les nouvelles formes d’architecture.
Engagé dans les milieux associatifs solidaires lors des conflits dans les Balkans et soutenant la mise en place du TPIY, Joël Hubrecht a animé en 2003-2004, aux côtés d’Antoine Garapon, le séminaire de philosophie du droit « La justice pénale internationale entre utopie et histoire », ainsi qu’un séminaire sur l’éthique et les relations internationales au Centre d’études et de recherches internationales de Sciences Po, sous la direction de Pierre Hassner. Il est en charge, depuis 2010, d’un séminaire sur la justice internationale et de transition, mis en place en collaboration avec le Ministère des affaires étrangères. Il est l’auteur de Kosovo. Etablir les faits (éditions Esprit, 2001) et d’Enseigner l’histoire et la prévention des génocides (en collaboration avec Assumpta Mugiraneza, CNDP-Hachette, 2009) ainsi que de nombreux articles et contributions à des ouvrages collectifs.
Barbara Villez est professeur de langues et cultures juridiques à l’université Paris 8 et chercheur associé au sein du laboratoire Communication et Politique du CNRS. Arrivée à l’IHEJ en 2004, elle dirige le groupe de recherche Justices, Images, Langues, Cultures (JILC). Elle étudie les représentations iconiques du droit et s’intéresse en particulier aux séries judiciaires télévisées, américaines et françaises. Cette recherche a abouti à l’ouvrage Séries télé : visions de la justice (Presses Universitaires de France, 2005), publié en version anglaise par Routledge en 2009 sous le titre Television and the Legal System. Barbara Villez a également publié de nombreux articles sur ce sujet.
Mélissa Sansous a rejoint l’IHEJ fin 2014 en tant qu’apprentie Responsable de gestion dans le cadre de son cursus d’études au sein du CNAM. Elle collabore à la gestion administrative, comptable et financier de l’Institut, à l’organisation de ses activités et des ses relations avec tous les partenaires, chercheurs associés et collaborateurs extérieurs ainsi qu’avec le Conseil d’administration et les financeurs publics.
Renaud Beauchard est avocat à Washington DC et consultant indépendant, spécialisé dans le renforcement de la justice et la lutte contre la corruption. Il a étudié le droit en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, exercé comme avocat français spécialisé dans les activités de transport et de risque industriel avant d’émigrer aux Etats-Unis, ou il a obtenu un Juris Doctor, puis été admis au barreau. Il est intervenu comme expert notamment auprès du Millennium Challenge Corporation (agence fédérale américaine) dans le cadre d’un programme de renforcement de la justice béninoise et auprès du bureau d’évaluation et de suspension de la Banque Mondiale sanctionnant les activités de fraude et de corruption dans des marchés financés par la Banque Mondiale. Il travaille principalement sur les thématiques droit et développement, évaluation des systèmes juridiques et anti-corruption.
Conseiller honoraire à la Cour de cassation, Pierre Delmas Goyon se définit lui même comme un magistrat de terrain : juge d’instruction au début de sa carrière, il a ensuite présidé pendant 25 ans les tribunaux de grande instance de Perpignan puis Montpellier avant la cour d’appel d’Angers. Pierre Delmas-Goyon a dirigé et coordonné un groupe de travail ayant pour thème « le juge du 21ème siècle ». Son rapport a inspiré la réforme «Justice 21 ».
Avocat, Responsable du Programme « Régulation de la mondialisation » à l’Institut des Hautes études sur la Justice
Avocate et juriste de formation, Sarah Albertin est spécialisée en droit européen et en droit pénal. Après une expérience professionnelle à New York au sein du cabinet d’avocats Kelley Drye, elle a intégré le cabinet d’avocats Vigo à Paris spécialisé en droit pénal et droit pénal des affaires jusque fin 2014. Chargée de mission au sein de l’Institut des Hautes études sur la Justice depuis 2009, elle y assure aujourd’hui la direction du programme “Réguler la mondialisation” et notamment la coordination d’un partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, sur les questions de droit global. Parallèlement, elle a co-créé Amicus Curiae, une initiative européenne qui vise à encourager et faciliter la production des connaissances et des idées sur le droit et la justice, et en assure la gestion et le développement en tant que Secrétaire Générale et Directrice des projets.
Sylvie Perdriolle est magistrate. Ces dernières années, elle a successivement occupé les fonctions de directrice de la Protection judiciaire de la jeunesse, de présidente de chambre à la cour d’appel de Paris, chargée de la présidence de cours d’assises sur le ressort de la cour d’appel, et de présidente d’une chambre de la famille. Elle a rejoint l’IHEJ en 2012 pour animer avec Antoine Garapon les deux séminaires portant sur les évolutions de l’office du juge et les transformations des pratiques judiciaires.
Docteur en droit et avocat de formation, Sophie Sontag Koenig a rejoint l’IHEJ en septembre 2015 où elle travaille en tant que chargée de mission pour le programme Politiques de justice. Sophie Sontag Koenig s’est progressivement spécialisée en droit pénal et en droit du numérique. Sa thèse, « Technologies de l’information et de la communication et défense pénale » a été récompensée par le prix Vendôme 2014 (paru aux éditions Mare & Martin, bibliothèque des thèses). Elle est également l’auteur de de plusieurs articles, dont à l’AJ pénal (n°4/2018, n°5/2016), au sein de la revue Droit pénal (n°4/2018 et n°4/2015) et aux Cahiers de la justice (n°4/2015).
Après une expérience professionnelle au sein du Barreau de Paris, Sophie Sontag Koenig a travaillé au sein de la Direction des affaires criminelles et des grâces comme rédacteur au bureau d’évaluation des politiques pénales. En tant qu’experte scientifique auprès du Conseil de l’Europe, elle a également collaboré à la rédaction du rapport 2016 de la Commission européenne pour l’efficacité de la justice « Rapport thématique : l’utilisation des technologies de l’information les tribunaux en Europe, données 2014 ». Elle assume aujourd’hui les fonctions de maître de conférences à l’université Paris Nanterre.
Diplômé de Droit des Médias et des NTIC à l’Université d’Aix-Marseille, Benjamin Lesire-Ogrel commence sa carrière comme juriste dans le monde de la production audiovisuelle. L’envie de raconter le Droit différemment et de le rendre plus accessible l’a amené à explorer de nouveaux formats audiovisuels et de nouveaux modes d’écriture du Droit. Il est délégué à la protection des données (DPD) de l’institut.
Diplômé d’un master en droit des médias et télécommunications de la Faculté de droit d’Aix-en-Provence, James a effectué une partie de ses études à University College London. Sa thèse porte sur l’intelligence artificielle et la Justice et est codirigée par Philippe Mouron (AMU-Droit), et Jean Gabriel Ganascia (Sorbonne-Sciences Informatiques). James fut chargé de travaux dirigés à l’Université Paris II Panthéon Assas en anglais juridique, puis en introduction au droit à l’Université Paris Nanterre. En parallèle, James a fondé la société « Languages for Law » qui forme des professionnels du droit à l’anglais juridique et technologique.
Léo Marty est titulaire d’un Master professionnel de la filière Hautes Etudes Internationales de l’INALCO ainsi que d’un Master de recherche en Etudes Politiques de l’EHESS où il a travaillé sur le phénomène du crime d’honneur en Palestine. Il a rejoint les rangs de l’IHEJ en juin 2015 et participe depuis lors au développement l’Institut d’Etudes sur le Droit et la Justice dans les sociétés Arabes (IEDJA), institut qui émane du programme pays arabes de l’IHEJ. Depuis avril 2016 il coordonne l’action d’un groupe de travail de l’IHEJ sur la justice en Syrie et développe différents projets de soutien aux professionnels du droit syriens.